Adultère, infanticide, abandon: la vie tumultueuse des femmes d’émigrés

30 mai 2015 Non Par Les_migrants_afrique
Être conduite devant l’autorité religieuse (imam ou prêtre) ou municipale (maire), n’est pas chose aisée, à la portée de toutes les femmes. Ces dernières, pour la plus grande partie en tout cas, constamment à la quête d’un paraître pour mieux être, développent une envie folle de se lier d’amour à des expatriés. Entre incantation, prise de décoction, telles des prédateurs, elles usent souvent de tous les moyens pour gagner le titre d’épouse d’un homme travaillant en Europe ou aux Usa. Mais plus souvent, ces dernières voient généralement leur espoir s’effondrer comme un château de cartes, note Direct Info, dans son édition du week-end.

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Dans ses colonnes, ledit quotidien a mis l’accent sur les femmes d’émigrés à Sédhiou, en guise d’exemple.  «Après la célébration en grande pompe de ces unions, ce qui est censé être une lune de miel ne dure qu’une semaine parce que le mari doit rentrer. Et c’est là que commence le calvaire de la nouvelle mariée. Elle qui croyait quitter par la même occasion son village et ville pour s’envoler avec son époux, se retrouve, par la force des choses confinée dans une maison chez ses beaux-parents et pour une longue durée, se noie dans la solitude. La nature ayant horreur du vide, certaines femmes, fatiguées de vivre une relation faite de simple communication, cherchent à satisfaire leurs plaisirs charnels, au grand désarroi, le plus souvent de la belle-famille», indique le journal.
Ladite source de souligner qu’«au bout de trois ans, les plus malheureuses finissent souvent par essuyer des grossesses qui précipitent leur divorce. D’autres, sans vergogne aucune, comme des célibataires, se livrent à des activités sexuelles intenses avec des hommes. Rien que dans la région de Sedhiou, sur la dizaine de cas d’infanticide traitée ces dernières années, près de la moitié concernait des conjointes d’expatriés avec une forte recrudescence dans le département de Goudomp, plus précisément dans la commune de Tanaff».
Muezzin à la Grande mosquée de Sédhiou, le vieux Mama Sané, interrogé, a déploré les résultats enregistrés dans les couples formés par des émigrés avec des femmes de la localité. «Ces dernières années, les mariages consommés entre des émigrés et des femmes restés au pays ont été vite indigestes. Ce sont des unions plus motivées par l’argent que par l’amour. Les femmes qui s’y engagent ne cherchent qu’à changer de situation sociale, c’est pourquoi, elles finissent par déchanter. Il a par ailleurs, demandé aux femmes de ne pas s’engager dans des couples avec des émigrés quand elles n’ont pas la garantie de la vivre pleinement».

SenewebNews